Voyage de Marie-France au Sénégal du 17 mai au 18 juin 2013


Je suis partie au Sénégal, partager la vie des trois communautés installées à Dakar, Mbodienne, Djilas.

Mon premier séjour a commencé à Dakar où j’ai fait la connaissance des sœurs de cette première communauté. Déjà j’ai pris conscience de leur disponibilité liée à leur engagement religieux, à leur œuvre. Dakar gère le centre « L’Abri » où des enfants handicapés trouvent un lieu de vie organisé. Une école maternelle, sous la responsabilité de Soeur Marguerite, accueille les plus jeunes. Mère Brigitte traite les consultations externes, ce qui m’a permis de l’accompagner dans l’hôpital de l’Ordre de Malte. La salle d’attente est remplie, il faut de la patience…Et il en faudra partout…C’est le Sénégal. Mère Brigitte m’accompagnera une journée à l’Ile de Gorée, endroit magnifique haut lieu de l’esclavage.

Mon deuxième séjour m’amène à Mbodiène, un hameau d’agriculteurs sérères de la Petite Côte. La Communauté dirige un dispensaire et un jardin d’enfants. J’ai retrouvé le même dévouement des sœurs, leurs journées sont bien occupées. Les enfants de plus en plus scolarisés, trouvent dans cette école la même organisation que dans nos écoles maternelles.

Quant au dispensaire, il ne désemplit pas. A la première heure, déjà beaucoup de monde. A Mbodiène, il fait chaud, la salle d’attente est à l’extérieur…

Avec Mère Anna nous irons visiter un « jardin naturel ». L’après midi je goûte aux joies de la baignade dans une mer agitée et tiède. Quelle différence de température avec la Manche…

Mère Rose Michel m’accompagnera à Djilas, dernière communauté. Dans ce village, au milieu de nulle part, je mesure l’importance de la présence de cette communauté qui gère  une maternité, un dispensaire, et plusieurs écoles. La chaleur, la poussière et l’éloignement rendent encore plus difficiles les conditions de vie.

Avec Mère Emilie Marie nous profiterons d’un après midi pour une virée en pirogue découvrir l’ile Mar Lodj. Un vol de flamants roses, des hérons cendrés, des pélicans nous accompagneront dans notre ballade.

Dans ces trois structures j’ai apporté ma modeste contribution. Tour à tour je suis devenue aide maternelle, conseillère en informatique. J’ai vécu au rythme des règles des religieuses. La vie communautaire exige beaucoup.

Je remercie vivement chacune de m’avoir accueillie et acceptée dans cette vie nouvelle pour moi.

Et comme disait Marcel Proust : « Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes fleurissent ».